Témoignage d'un fidèle de la chapellenie Saint-François-d'Assise

Publié le par Le traditionnel

Un fidèle de la chapellenie Saint-François-d'Assise de Québec, où se célèbre quotidiennement la Messe tridentine, nous a transmis ce témoignage :

« En septembre 2007, mon épouse et moi avons redécouvert la messe tridentine. Quel bonheur! Dieu soit loué.
 
Depuis ce temps, le dimanche avant-midi appartient au bon Dieu.
Pour nous, le temps s'arrête à 9h15 lors de notre départ de la maison et il reprend son cours vers midi à notre retour.
 
Notre jeune pasteur, l'abbé Guillaume Loddé de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, s'installe au confessional à 9h30 et y demeure jusqu'au début de la messe. Ce qui est curieux dans cette paroisse, c'est qu'il y a toujours des pénitents au tribunal de la pénitence sur plus de cent paroissiens qui assistent à cette messe.

(L'absolution est donnée en latin)
 
À notre arrivée à l'église, on nous remet un carnet contenant l'Ordinaire de la messe en francais et en latin. On nous donne aussi un feuillet sur lequel on peut lire le propre de la messe en francais, latin et anglais. On nous remet aussi un semainier sur lequel sont inscrites les nouvelles et l'ordo des messes de la semaine qui commence. Il y a toujours un texte sur différents sujets toujours très intéressants à lire chez-soi. Un carnet de chants accompagne ces différents articles.

 
À 9h30, c'est la récitation du chapelet suivi des litanies de la Sainte Vierge.
 
Cinq minutes avant le début de la messe, madame l'organiste nous interprète une belle pièce musicale.
 
À 10h00, le célébrant fait son entrée, précédé de ses servants dont le nombre varie de sept à onze selon la disponibilité de chacun. On dit qu'ils sont très heureux de servir cette messe.
 
Pendant qu'on entonne un cantique généralement dédié à la Sainte Vierge, le prêtre fait le tour de l'église pour revenir par l'allée du centre.
 
Viennent ensuite l'Asperges me, le Kyrie, le Gloria, le Credo, le Sanctus et l'Agnus Dei selon l'ordre établi.  Les fidèles participent à tous ces chants.
 
Arrive le sermon (cinq à dix minutes) précédé de la lecture en francais de l'Épitre et de l'Évangile.
 
Suivent les prières du Commun de la messe que le célébrant récite en latin et que chacun peut lire en francais. Il y a aussi à l'arrière de l'église d'anciens missels que les fidèles peuvent utiliser et qui contiennent toutes les prières de la messe dans les deux langues.
 
On peut ajouter aussi que la communion se donne sur la langue à genoux à la Sainte Table.
 
Le plus merveilleux à cette messe, c'est de voir cette belle jeunesse que nous ne voyons pas ailleurs, et ce phénomène est mondial. Allez donc comprendre et expliquer ce fait.


Et puis, se peut-il que Dieu, dans un élan de générosité, soit en train de faire germer en vocations sacerdotales et religieuses les graines que ces nouvelles Fraternités savent si vaillamment semer ?
 
 
La messe terminée, on entonne un des plus beaux cantiques à la Sainte Vierge, soit le Salve Regina suivi d'un autre chant religieux qui accompagne le célébrant à son retour à la sacristie.
 
Cette belle messe dure environ une heure et demie et les fidèles ne sont pas pressés de sortir de l'église. Une bonne partie demeurent dans leur banc pour faire leur action de grâces.
 
Aux deux à trois semaines, on nous sert au sous-sol un café et des biscuits faits par des bénévoles. Les gens en profitent pour échanger, fraterniser et faire de nouvelles connaissances.
 
Pendant que nous collationnons, notre jeune pasteur est retourné au confessional. Il arrive quand même assez souvent qu'il lui reste assez de temps pour se joindre à nous pour participer à notre joie collective.
 
Puis vient le retour à la maison après avoir accompli cet heureux devoir dominical. 
 
 Denis Gagnon
Paroissien, Chapellenie St-Francois-d'Assise, Québec. »

Vous pouvez communiquer avec M. Gagnon à l'adresse suivante :
denisgagnon33@yahoo.ca

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C
"Notre jeune pasteur, l'abbé Guillaume Loddé de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, s'installe au confessional à 9h30 et y demeure jusqu'au début de la messe. Ce qui est curieux dans cette paroisse, c'est qu'il y a toujours des pénitents au tribunal de la pénitence <br /> .... <br /> Le plus merveilleux à cette messe, c'est de voir cette belle jeunesse que nous ne voyons pas ailleurs, et ce phénomène est mondial. Allez donc comprendre et expliquer ce fait. "<br /> -------<br /> <br /> Même chose à Ottawa. Aux USA.<br /> <br /> 1) Saint sacrifice de la messe=offert pour les péchés=conscience du péché=pénitence<br /> (un repas ou un mémorial n'ont pas de lien clair avec le péché, donc pas de lien clair avec l'aspect pénitentiel - ceci peut être lié, au cas pas cas (pas essentiellement), aux religions cucu ou aux applications ou réceptions cucu du concile)<br /> <br /> 2) Il faut absoluement trouver la cause du rajeunissement. Je crois que le système tridentin a une influence notable et visible sur le enfants, et que les parents ne peuvent pas ne pas s'en apercevoir. Alors ils sont motivés, leurs enfants n'ont qu'une vie, ils ne prennent pas de chance. Le novus ordo n'a pas cet effet, GENERALEMENT, et surtout pas dans les messes enfantines-infantiles (qui sont des contresens, les enfants ne sont pas idiots, ils voient très bien la désacralisation), donc les parents ne se déplacent pas (l'écologie et la justice sociale suffisant sans doute pour être sauvé, et de toute facon le salut.....)
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