Un reportage sur la Messe tridentine à l'émission de "Second Regard"

Publié le par Le traditionnel

« (Radio-Canada, le 28 septembre 2008) - Il y a un an, la messe traditionnelle rentrait par la grande porte dans une des plus belles églises de Québec, avec la bénédiction du cardinal Marc Ouellet. Depuis, des groupes de fidèles s’organisent dans d’autres diocèses du Québec pour avoir accès à la liturgie d’avant Vatican II. Or, le retour de la messe à l’ancienne inquiète les catholiques plus libéraux, qui y voient l’expression de la montée d’un conservatisme au sein de l’Église catholique du Québec. »


Voici donc le reportage intitulé "Le retour de la soutane, du péché et de l'enfer", d'une durée de 15 minutes, réalisée par Madame Jocelyne Allard, portant sur la Messe tridentine au Québec, et qui a été diffusé le 28 septembre 2008 à la télévision de Radio-Canada dans le cadre de l'émission de Second Regard :


 




Le reportage est disponible pour 3 mois sur le site de Radio-Canada
à l'adresse suivante :
http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia%3D/Medianet/2008/CBFT/SecondRegard200809281330_1.asx 



Vous pouvez communiquer avec Madame Jocelyne Allard à l'adresse suivante :
Jocelyne.Allard@RADIO-CANADA.CA



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C
<br /> C'est sorti.<br /> <br /> Voici les principaux points du document (version non officielle):<br /> <br /> "8. Le Motu Proprio Summorum Pontificum constitue une expression<br /> remarquable du magistère du Pontife romain et de son munus propre -<br /> régler et ordonner la sainte liturgie de l’Église3 - et il manifeste<br /> sa sollicitude de Vicaire du Christ et de Pasteur de l’Église<br /> universelle4. Il se propose :<br /> a) d’offrir à tous les fidèles la liturgie romaine dans l’usus<br /> antiquior, comme un trésor à conserver précieusement ;<br /> b) de garantir et d’assurer réellement l’usage de la forme<br /> extraordinaire à tous ceux qui le demandent, étant bien entendu que<br /> l’usage de la liturgie latine en vigueur en 1962 est une faculté<br /> donnée pour le bien des fidèles et donc à interpréter en un sens<br /> favorable aux fidèles qui en sont les principaux destinataires ;<br /> c) de favoriser la réconciliation au sein de l’Église.<br /> <br /> II. Les missions de la Commission pontificale Ecclesia Dei<br /> 9. Le Souverain Pontife a doté la Commission pontificale Ecclesia Dei<br /> d’un pouvoir ordinaire vicaire dans son domaine de compétence, en<br /> particulier pour veiller sur l’observance et l’application des<br /> dispositions du Motu Proprio Summorum Pontificum (cf. art. 12).<br /> 10. § 1. La Commission pontificale exerce ce pouvoir, non seulement<br /> grâce aux facultés précédemment concédées par le Pape Jean Paul II et<br /> confirmées par le Pape Benoît XVI (cf. Motu-Proprio Summorum<br /> Pontificum, art. 11-12), mais aussi grâce au pouvoir d’exprimer une<br /> décision, en tant que Supérieur hiérarchique, au sujet des recours qui<br /> lui sont légitimement présentés contre un acte administratif de<br /> l’Ordinaire qui semblerait contraire au Motu Proprio.<br /> § 2. Les décrets par lesquels la Commission pontificale exprime sa<br /> décision au sujet des recours pourront être attaqués ad normam iuris<br /> devant le Tribunal Suprême de la Signature Apostolique.<br /> 11. Après approbation de la Congrégation pour le Culte divin et la<br /> Discipline des sacrements, il revient à la Commission pontificale<br /> Ecclesia Dei de veiller à l’édition éventuelle des textes liturgiques<br /> relatifs à la forme extraordinaire du rite romain.<br /> III.Normes spécifiques<br /> ….<br /> La compétence des Évêques diocésains<br /> 13. D’après le Code de droit canonique5, les Évêques diocésains<br /> doivent veiller à garantir le bien commun en matière liturgique et à<br /> faire en sorte que tout se déroule dignement, pacifiquement et<br /> sereinement dans leur diocèse, toujours en accord avec la mens du<br /> Pontife romain clairement exprimée par le Motu Proprio Summorum<br /> Pontificum6. En cas de litige ou de doute fondé au sujet de la<br /> célébration dans la forme extraordinaire, la Commission pontificale<br /> Ecclesia Dei jugera.<br /> 14. Il revient à l’Évêque diocésain de prendre les mesures nécessaires<br /> pour garantir le respect de la forme extraordinaire du rite romain,<br /> conformément au Motu Proprio Summorum Pontificum.<br /> Le coetus fidelium (cf. Motu Proprio Summorum Pontificum, art. 5 § 1)<br /> 15. Un coetus fidelium pourra se dire stable (stabiliter exsistens),<br /> au sens où l’entend l’art. 5 § 1 de Summorum Pontificum, s’il est<br /> constitué de personnes issues d’une paroisse donnée qui, même après la<br /> publication du Motu Proprio, se sont réunies à cause de leur<br /> vénération pour la liturgie célébrée dans l’usus antiquior et qui<br /> demandent sa célébration dans l’église paroissiale, un oratoire<br /> ou une chapelle ; ce coetus peut aussi se composer de personnes issues<br /> de paroisses ou de diocèses différents qui se retrouvent à cette fin<br /> dans une église paroissiale donnée, un oratoire ou une chapelle.<br /> 16. Si un prêtre se présente occasionnellement avec quelques personnes<br /> dans une église paroissiale ou un oratoire en souhaitant célébrer dans<br /> la forme extraordinaire, comme le prévoient les articles 2 et 4 du<br /> Motu Proprio Summorum Pontificum, le curé, le recteur ou le prêtre<br /> responsable de l’église acceptera cette célébration, tout en tenant<br /> compte des exigences liées aux horaires des célébrations liturgiques<br /> de l’église elle-même.<br /> 17. § 1. Dans chaque cas, le curé, le recteur ou le prêtre responsable<br /> de l’église prendra sa décision avec prudence, en se laissant guider<br /> par son zèle pastoral et par un esprit d’accueil généreux.<br /> § 2. Dans le cas de groupes numériquement moins importants, on<br /> s’adressera à l’Ordinaire du lieu pour trouver une église où ces<br /> fidèles puissent venir assister à ces célébrations, de manière à<br /> faciliter leur participation et une célébration plus digne de la<br /> Sainte Messe...."<br /> <br /> <br /> <br /> Les passages à souligner sont les suivants:<br /> <br /> 1) d’offrir à tous les fidèles ...<br /> <br /> 2) donc à interpréter en un sens<br /> favorable aux fidèles qui en sont les principaux destinataires ;<br /> <br /> 3) grâce au pouvoir d’exprimer une<br /> décision, en tant que Supérieur hiérarchique, au sujet des recours qui<br /> lui sont légitimement présentés contre un acte administratif de<br /> l’Ordinaire qui semblerait contraire au Motu Proprio.<br /> <br /> <br /> 4). Les décrets par lesquels la Commission pontificale exprime sa<br /> décision au sujet des recours pourront être attaqués ad normam iuris<br /> devant le Tribunal Suprême de la Signature Apostolique.<br /> <br /> 5) En cas de litige ou de doute fondé au sujet de la<br /> célébration dans la forme extraordinaire, la Commission pontificale<br /> Ecclesia Dei jugera.<br /> <br /> 6) ce coetus peut aussi se composer de personnes issues<br /> de paroisses ou de diocèses différents<br /> <br /> <br /> <br /> Le plus important ici est le caractère juridique des choses: droit d'appel à Ecclesia Dei et droit d'appel contre Ecclesia Dei au tribunal de la Signature. On est dans le domaine du droit des<br /> fidèles, les autres droits demeurant saufs.<br /> Et bien sur la levée de toute imprécision concernnt le "groupe stable".<br /> <br /> <br /> <br /> Je félicite les gens de Chicoutimi pour leur service insigne rendu à l'Eglise universelle pour les siècles à venir.<br /> <br /> <br /> Voir aussi:<br /> <br /> http://blogs.telegraph.co.uk/news/damianthompson/100087823/vatican-upholds-and-strengthens-summorum-pontificum-the-extraordinary-form-is-now-a-permanent-feature-of-the-mainstream-church<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Ca semble se confirmer:<br /> <br /> http://www.catholicculture.org/news/headlines/index.cfm?storyid=9877<br /> <br /> Le groupe de Chicoutimi était bien un groupe stable bien que ca n'ait pas été absolument clair à l'époque.<br /> Ce groupe aura donc eu un rôle dans la formulation de la jurisprudence légale qui semble imminente.<br /> <br /> Le diocèse de chicoutimi aura donc eu un rôle dans l'histoire de l'Eglise universelle, et ce, pour des siècles sans doute (même quand le peuple québécois tel ue nous le connaissons sera tellement<br /> transformé qu'il aura disparu)<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Selon les rumeurs La notion de groupe stable va être définie, donc la facon dont il peut venir à existence (ca tombait sous le sens):<br /> <br /> <br /> <br /> http://www.catholicculture.org/news/headlines/index.cfm?storyid=9534<br /> <br /> Tornielli reports that the new document will actually strengthen the force of the Pope’s directive to expand use of the extraordinary form. The Instruction will encourage seminaries to prepare<br /> future priests for using the traditional liturgy, he says. And the document will indicate that when Summorum Pontificum refers to the need for a “stable group” to request the Latin liturgy, that<br /> phrase should not be interpreted to require a congregation that was in existence prior to the promulgation of the motu proprio.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> L'instruction sur le motu et son application s'en viendrait avant Paques (les événements du diocèse de Chicoutimi pourrait avoir eu un role dans son élaboration et ses implications juridiques):<br /> <br /> <br /> http://www.catholicanada.com/catholic-news/priests/597-news-from-an-italian-source-about-the-instruction-on-summorum-pontificum.html<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Je trouve le passage suivant d`un ex vicaire général à Gatineau à propos de ce qui ressemble à la mort de son diocèse:<br /> <br /> "Et si<br /> <br /> c’était son optique à Lui de rendre notre Église<br /> <br /> servante et pauvre : la baisse de la pratique, la baisse<br /> <br /> du nombre de ministres ordonnés ou non, la baisse<br /> <br /> de revenus, tout cela sont des signes de<br /> <br /> l’appauvrissement de notre Église."<br /> <br /> ------------------<br /> <br /> C'est intéressant comme facteur pathologique de déni d'échec, un peu comme chez Rouet: on meurt mais c'est bon.<br /> on voit tout de suite que c'est anormal. C'est comme de dire que la pauvreté évangélique (la vertu ou le voeu) implique l'absence de mission: il faudrait etre pauvre en missionnaire,pauvre en<br /> prière, pauvre en sainteté, pauvre en séminaristes. Il faut prier pour maintenir l'absence de vocation.<br /> Je suis de plus en plus enclin a croire qu'il existe une sorte de maladie mentale postconciliaire, liée aux pathologies 68ardes; "pourquoi a-t-on été aussi cons" disait-on à peu près vers la fin du<br /> film Les invasions barbares...<br /> <br /> <br />
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