Un article sur le retour de la Tradition a paru dans "Le Soleil"
Voici un texte qui a paru dans le journal québécois Le Soleil au sujet du retour de la Messe en latin et de l'existence d'un courant favorable à la Tradition au Québec :
Le mercredi 17 octobre 2007
Messe en latin: à la recherche de repères
par : Jean-François Cliche
Le Soleil
« QUÉBEC - La messe en latin qui revient. Le maire de Saguenay qui propose la prédominance du catholicisme au Québec. Des parents catholiques qui mènent un combat public pour garder les cours de catéchèse à l’école... Un vent de traditionalisme soufflerait-il sur les catholiques du Québec?
« Il y a un mouvement qui balaie le catholicisme depuis, grosso modo, l’élection de Jean-Paul II, en 1978, dit Robert Mager, professeur à la faculté de théologie et de science religieuse de l’Université Laval. Il a entrepris un mouvement vers un certain conservatisme doctrinal et moral qui a pris des années à se mettre en place et qui a éloigné pas mal de monde des communautés catholiques en Occident. Et ceux qui restent sont plus conservateurs. »
Le virage
D’où, croit-il, l’impression de virage général vers la droite que l’on peut ressentir à écouter, depuis quelque temps, les croyants qui prennent publiquement la parole. Mais « si on prend tous les gens qui fréquentent les églises sur une base régulière, disons une fois par mois, ça représente encore pas mal de monde, facilement un demi-million de personnes. Et ce ne sont pas un demi-million de personnes qui sont (ultraconservatrices). Si on isolait ces gens-là dans les sondages, je ne serais pas surpris qu’on ait des résultats assez proches de ceux de la population en général. »
Les jalons
M. Mager attribue ce retour à la tradition à une quête de jalons. Dans la société en général, « ça se manifeste par une quête de spiritualité à tout vent (…) et dans le catholicisme, par la recherche de repères. Dans les années 70, les discours, à l’intérieur de l’Église, qui étaient axés sur la recherche et le cheminement personnel, la relativisation des choses, étaient très présents, mais ils ont plus de misère à se faire entendre aujourd’hui parce que les gens veulent avoir des réponses claires ».
Source : http://www.cyberpresse.ca/article/20071017/CPSOLEIL/
71016243/6585/CPSOLEIL